En mars 2013, l’Union syndicale Solidaires
co-organisait avec la Confederacion General del Trabajo de l’État
espagnol (CGT) et la Central Sindical e Popular Conlutas du Brésil
(CSP-Conlutas) une rencontre internationale à Saint-Denis (93). Celle-ci
a débouché sur un manifeste dont le préambule indique l’orientation :
ouverte, non sectaire, visant à renforcer une pratique syndicale
construisant une rupture avec le système capitaliste : Cet appel est
lancé par des organisations syndicales d’Europe, d’Afrique, d’Amérique,
d’Asie. Nos affiliations ou non-affiliations internationales sont
diverses : membres de la Confédération Syndicale Internationale, membres
de la Fédération Syndicale Mondiale, membres d’aucune de ces deux
organisations, participant à des réseaux syndicaux internationaux
divers, etc. Il s’adresse à toutes les organisations syndicales qui se
reconnaissent dans le syndicalisme de luttes, la démocratie ouvrière,
l’auto-organisation des travailleurs et des travailleuses, et la
nécessité de transformation sociale.
Si les trois premières pages du manifeste cadrent le sens politique de la démarche, ses conclusions mettent l’accent sur les mesures concrètes à mettre en œuvre, marque d’un souci d’efficacité partagé par les organisations syndicales à l’origine de la démarche.
La diversité des histoires, des cultures et des références des organisations du réseau est une richesse incontestable et le signe d’un pari réussi. Un site internet et une liste d’échanges existent, l’appui aux grèves et la solidarité contre la répression se développent. Mais le renforcement du réseau est indispensable si nous voulons être utiles à la nécessaire transformation sociale, donc aux luttes à impulser, mener et coordonner à l’échelle planétaire.
Résister à la politique de l’Union Européenne ou plus largement de la Banque mondiale, du Fond Monétaire International et du patronat qui est très bien organisé au plan international, passe par de grandes manifestations, par des déclarations syndicales, mais surtout par une pratique syndicale quotidienne.
D’autant que nous ne nous contentons pas d’un syndicalisme qui dénonce, nous voulons organiser des mobilisations qui permettent de gagner et de poser au sein des salarié-es des questions sur une alternative possible au système en place, pour rompre avec celui-ci. La diffusion des informations internationales [1] à travers les bulletins de nos syndicats départementaux concrétise l’internationalisme dont nous nous réclamons à travers nos congrès. La collectivisation du travail mené avec les syndicats d’autres pays dans le secteur de l’éducation est aussi un enjeu important. Nous y reviendrons après la rencontre européenne de Berlin et dans la perspective d’une réunion internationale au Brésil, cet été.
L’internationalisme est une des valeurs fondamentales de notre syndicalisme.
Le jeune réseau syndical international de solidarité et de luttes est un outil important ; donnons-lui les moyens de remplir son rôle, donnons-nous les moyens de « montrer les dents » ici et ailleurs, partout et ensemble !
Parmi la soixantaine d’organisations signataires, il y a 20 organisations syndicales nationales interprofessionnelles : Solidaires, CGT-e, CSP-Conlutas bien entendu, mais aussi Confédération Générale du Travail du Burkina, Confederation of Indonesia People’s Movement, Syndicat National Autonome des Personnels de l’Administration Publique d’Algérie, par exemple. Sont aussi engagées dans ce processus des fédérations nationales professionnelles (RMT de Grande Bretagne, SINALTRAINAL de Colombie, la fédération postale de l’UGTT en Tunisie, la Centrale Nationale des Employés de la CSC belge, etc.), des structures syndicales locales (Trades Union Congress de Liverpool, SUD Service public, canton de Vaud, Sections bruxelloises des étudiants FGTB, etc.), des courants, tendances ou réseaux syndicaux (Transnational Information Exchange - Germany, Globalization Monitor de Hong Kong , No Austerity - Coordinamento delle lotte en Italie, Solidarité Socialiste avec les Travailleurs en Iran, etc.). En France, outre l’Union syndicale Solidaires, CNT-SO, CNT-f, Emancipation et CSR, sont membres du réseau.
Sud éducation Haute-Garonne,
Si les trois premières pages du manifeste cadrent le sens politique de la démarche, ses conclusions mettent l’accent sur les mesures concrètes à mettre en œuvre, marque d’un souci d’efficacité partagé par les organisations syndicales à l’origine de la démarche.
La diversité des histoires, des cultures et des références des organisations du réseau est une richesse incontestable et le signe d’un pari réussi. Un site internet et une liste d’échanges existent, l’appui aux grèves et la solidarité contre la répression se développent. Mais le renforcement du réseau est indispensable si nous voulons être utiles à la nécessaire transformation sociale, donc aux luttes à impulser, mener et coordonner à l’échelle planétaire.
Résister à la politique de l’Union Européenne ou plus largement de la Banque mondiale, du Fond Monétaire International et du patronat qui est très bien organisé au plan international, passe par de grandes manifestations, par des déclarations syndicales, mais surtout par une pratique syndicale quotidienne.
D’autant que nous ne nous contentons pas d’un syndicalisme qui dénonce, nous voulons organiser des mobilisations qui permettent de gagner et de poser au sein des salarié-es des questions sur une alternative possible au système en place, pour rompre avec celui-ci. La diffusion des informations internationales [1] à travers les bulletins de nos syndicats départementaux concrétise l’internationalisme dont nous nous réclamons à travers nos congrès. La collectivisation du travail mené avec les syndicats d’autres pays dans le secteur de l’éducation est aussi un enjeu important. Nous y reviendrons après la rencontre européenne de Berlin et dans la perspective d’une réunion internationale au Brésil, cet été.
L’internationalisme est une des valeurs fondamentales de notre syndicalisme.
Le jeune réseau syndical international de solidarité et de luttes est un outil important ; donnons-lui les moyens de remplir son rôle, donnons-nous les moyens de « montrer les dents » ici et ailleurs, partout et ensemble !
Parmi la soixantaine d’organisations signataires, il y a 20 organisations syndicales nationales interprofessionnelles : Solidaires, CGT-e, CSP-Conlutas bien entendu, mais aussi Confédération Générale du Travail du Burkina, Confederation of Indonesia People’s Movement, Syndicat National Autonome des Personnels de l’Administration Publique d’Algérie, par exemple. Sont aussi engagées dans ce processus des fédérations nationales professionnelles (RMT de Grande Bretagne, SINALTRAINAL de Colombie, la fédération postale de l’UGTT en Tunisie, la Centrale Nationale des Employés de la CSC belge, etc.), des structures syndicales locales (Trades Union Congress de Liverpool, SUD Service public, canton de Vaud, Sections bruxelloises des étudiants FGTB, etc.), des courants, tendances ou réseaux syndicaux (Transnational Information Exchange - Germany, Globalization Monitor de Hong Kong , No Austerity - Coordinamento delle lotte en Italie, Solidarité Socialiste avec les Travailleurs en Iran, etc.). En France, outre l’Union syndicale Solidaires, CNT-SO, CNT-f, Emancipation et CSR, sont membres du réseau.
Sud éducation Haute-Garonne,
vendredi 21 mars 2014.