« Le soulèvement contre l’Etat et contre le fétichisme des catégories de
l’économie politique ne se fera pas sans luttes contre les tenants de
l’ancien pouvoir à l’intérieur et à l’extérieur du pays. »
Les révolutions souffrent de ne pas avoir été menées à leur terme. C’est
cette thèse que défend brillamment André Danet, dans cet essai qui
propose tout à la fois de porter un regard historique, économique,
politique et sociologique sur l’histoire des révolutions. En se fondant
sur une analyse de première main, des textes de Marx, de Lénine, de
Pannekoek mais aussi de Karl Korsch, il propose de réfléchir de manière
critique sur les expériences de la Commune, de la révolution
bolchévique, sur la révolution espagnole de 1936 et Mai 68.
Mais cette analyse ne se contente pas de se tourner vers les questions du passé, elle propose une étude précise de la crise actuelle et des différents moyens à mettre en œuvre pour en sortir. A l’opposé des diagnostics imposés par les théoriciens de la rigueur tout autant qu’à ceux des économistes alternatifs sociodémocrates,
cet ouvrage entend redonner à l’économie politique une radicalité qu’elle a depuis bien des décennies perdue. En se fondant, notamment, sur les théoriciens dits « de la valeur », l’auteur démontre qu’il n’y a pas de sortie de crise possible dans le cadre de l’habituelle économie keynésienne, c’est-à-dire l’économie de la demande, pas plus que dans celui de l’économie libérale, celle de l’offre pratiquée par les politiciens de droites et les sociaux libéraux. Si une solution existe, elle ne peut résider que dans une rupture radicale avec le capitalisme, le règne de la marchandise et l’idéologie fétichiste qui l’accompagne.
En vue de prolonger sa pensée dans le cadre d’une véritable sortir de crise, André Danet propose également des pistes de réfléxions concrètes afin d’élaborer les nouvelles formes de la société de demain. Il s’appuie pour cela sur les différents modèles d’autogestion possibles et notamment sur les travaux du sociologue Georges Gurvitch.
Mais cette analyse ne se contente pas de se tourner vers les questions du passé, elle propose une étude précise de la crise actuelle et des différents moyens à mettre en œuvre pour en sortir. A l’opposé des diagnostics imposés par les théoriciens de la rigueur tout autant qu’à ceux des économistes alternatifs sociodémocrates,
cet ouvrage entend redonner à l’économie politique une radicalité qu’elle a depuis bien des décennies perdue. En se fondant, notamment, sur les théoriciens dits « de la valeur », l’auteur démontre qu’il n’y a pas de sortie de crise possible dans le cadre de l’habituelle économie keynésienne, c’est-à-dire l’économie de la demande, pas plus que dans celui de l’économie libérale, celle de l’offre pratiquée par les politiciens de droites et les sociaux libéraux. Si une solution existe, elle ne peut résider que dans une rupture radicale avec le capitalisme, le règne de la marchandise et l’idéologie fétichiste qui l’accompagne.
En vue de prolonger sa pensée dans le cadre d’une véritable sortir de crise, André Danet propose également des pistes de réfléxions concrètes afin d’élaborer les nouvelles formes de la société de demain. Il s’appuie pour cela sur les différents modèles d’autogestion possibles et notamment sur les travaux du sociologue Georges Gurvitch.
Auteur: André Danet
Collection: Les essais
Nombre de pages: 222
ISBN-13: 978-2-36194-022-5
Langue: Français