Les médias
d’extrême droite tels que « Nations presse info » - principal média sur
Internet des « marinistes » du FN - applaudissaient bruyamment à cette
mobilisation. Affirmant, du même coup, que les prétendus blocages
contre la « liberté de travailler » montraient une fois de plus la
nocivité des syndicats : « Face au sectarisme syndical et
politique qui ruinent la France depuis 40 ans, voilà que les tenants de
l’UMPS veulent la fermeture des magasine qui sont ouverts le dimanche
» (27 septembre 2013). Voilà, plutôt, que face aux organisations
syndicales de salariés, le FN affiche une fois de plus son sectarisme
réactionnaire qui préférerait démolir toutes les garanties collectives
et toutes les solidarités sociales…
Le 30 septembre, cependant, Wallerand de Saint-Just – tête de liste du FN aux élections municipales à Paris – publie un communiqué qui rectifie quelque peu le tir. Il ne s’agit cependant pas de défendre davantage les intérêts des salarié-e-s, contre une emprise grandissante du patronat sur leurs rythmes de vie. Plutôt s’agit-il de privilégier les intérêts du « petit » capital, par rapport à ceux du « grand ». De Saint-Just écrit ainsi : « Si des autorisations d’ouvrir le dimanche doivent être données, c’est aux commerces indépendants, aux petites et moyennes surfaces qu’elles doivent être accordées. » Ce qui soulève, au passage, une question : jusqu’où faudra-t-il considérer un supermarché comme étant encore « moyen » ? Tout n’est cependant pas perdu, non plus, pour les plus grandes chaînes de distribution : « Si, un jour, la < grande distribution > se conduit de manière loyale à l’égard des producteurs, des intermédiaires et des consommateurs, des autorisations pourront lui être données. »
Une fois de plus, la pseudo-alternative présentée par l’extrême
droite n’en est pas une pour les salarié-e-s, et s’il y a une opposition
de la part du FN à certains projets du grand capital, c’est surtout
pour garantir un espace à d’autres fractions du capital (« petit » et «
moyen »)…Le 30 septembre, cependant, Wallerand de Saint-Just – tête de liste du FN aux élections municipales à Paris – publie un communiqué qui rectifie quelque peu le tir. Il ne s’agit cependant pas de défendre davantage les intérêts des salarié-e-s, contre une emprise grandissante du patronat sur leurs rythmes de vie. Plutôt s’agit-il de privilégier les intérêts du « petit » capital, par rapport à ceux du « grand ». De Saint-Just écrit ainsi : « Si des autorisations d’ouvrir le dimanche doivent être données, c’est aux commerces indépendants, aux petites et moyennes surfaces qu’elles doivent être accordées. » Ce qui soulève, au passage, une question : jusqu’où faudra-t-il considérer un supermarché comme étant encore « moyen » ? Tout n’est cependant pas perdu, non plus, pour les plus grandes chaînes de distribution : « Si, un jour, la < grande distribution > se conduit de manière loyale à l’égard des producteurs, des intermédiaires et des consommateurs, des autorisations pourront lui être données. »
VISA – 11 Octobre 2013