Jeudi 30 octobre 2014 à 13h30 - Appel unitaire contre la répression des grévistes à La Poste !
Deux RDV au 100 rue Maurice Arnoux, Montrouge
- 13h30 pour accompagner Yann lors de son entrée en commission disciplinaire
- 18h30 pour les prises de parole
Lors du conflit de 173 jours de grève sur 5 communes des
Hauts-de-Seine, la direction de La Poste a tout fait pour empêcher les
facteurs et les factrices de revendiquer et d'obtenir gain de cause.
Le bilan répressif dans le cadre de cette grève est sans précédent :
- Olivier Rosay, représentant départemental SUD 75, sanctionné de deux ans de mise à pied,
- Stéphanie Le Guen, représentante départementale SUD 75, licenciement prononcé par La Poste et annulé par l'Inspection du Travail,
- Mohamed Ziani, représentant CT 92 et CHSCT, licenciement prononcé par La Poste et annulé par l'Inspection du Travail,
- Gaël Quirante, secrétaire départemental SUD 92, licenciement prononcé par La Poste et annulé par l'Inspection du Travail. La Poste, revancharde, oppose un recours auprès du Ministère du Travail,
- Diego Ceccon, représentant SUD Rueil-Malmaison, deux ans de suspension de fonction demandés,
- Yann Le Merrer, secrétaire départemental adjoint SUD 92, La Poste demande sa révocation,
- Xavier Chiarelli, secrétaire départemental adjoint SUD 92, trois mois de mise à pied,
- Patricia Avice, représentante SUD La Garenne-Colombes, trois mois de mise à pied,
- Brahim Ibrahimi, représentant départemental adjoint SUD 92, trois mois de mise à pied,
- Thibault Chevalier, représentant SUD Bois-Colombes, licenciement prononcé par La Poste, annulé par le Tribunal des Prud'hommes qui ordonne sa réintégration.
Nous usagers, postiers, organisations syndicales, associatives et
politiques demandons à La Poste de stopper cette logique répressive que
connaissent aussi d'autres syndicalistes et postiers dans d'autres
départements.
C'est en supprimant leurs salaires sur de très longues périodes que la
direction compte faire taire ces syndicalistes. Les soutenir c'est donc
aussi participer à la solidarité financière.
Alors que La Poste a signé un protocole de fin de conflit et que
l'Inspection du Travail ou le Tribunal des Prud'hommes ont refusé les
licenciements, la direction devrait plutôt renouer le dialogue et
annuler toutes les sanctions ainsi que les procédures disciplinaires en
cours.