Alain Testart - L’amazone et la cuisinière
. Anthropologie de la division sexuelle du travail
Collection
    Bibliothèque des Sciences humaines,
Gallimard
Parution : 30-01-2014
Pourquoi, dans toutes les cultures, les femmes ont-elles été
 exclues de la chasse? Pourquoi n’ont-elles pu ni monter à bord des 
navires ni être soldat? Pourquoi leur a-t-on plutôt assigné les tâches 
de cueillir, de filer, de tisser, de tanner? Qu’est-ce qui expliquerait 
qu’il existe des façons masculines et des façons féminines de couper, de
 creuser et de travailler la terre? 
Dans cet essai qui conjugue audace intellectuelle et rigueur scientifique, Alain Testart montre que ce sont les croyances qui expliquent la différenciation des activités masculines et féminines et fait remonter leur origine à la lointaine préhistoire. Ces croyances, même tacites et irrationnelles, ont des effets puissants sur la réalité et obéissent à une logique cachée : celle du sang périodique des femmes, perçu comme une grave perturbation qui affecte l’intérieur de leur corps et les exclut de tâches particulières.
Même si cette répartition traditionnelle des activités sera bientôt une chose du passé, elle ne laisse pas d’étonner par sa constance, sa quasi-universalité jusque dans les temps présents. Dans cet essai, Alain Testart nous entraîne pas à pas dans une réflexion d’une grande nouveauté sur le rôle du sang dans les représentations sociales et la constitution du genre.
Dans cet essai qui conjugue audace intellectuelle et rigueur scientifique, Alain Testart montre que ce sont les croyances qui expliquent la différenciation des activités masculines et féminines et fait remonter leur origine à la lointaine préhistoire. Ces croyances, même tacites et irrationnelles, ont des effets puissants sur la réalité et obéissent à une logique cachée : celle du sang périodique des femmes, perçu comme une grave perturbation qui affecte l’intérieur de leur corps et les exclut de tâches particulières.
Même si cette répartition traditionnelle des activités sera bientôt une chose du passé, elle ne laisse pas d’étonner par sa constance, sa quasi-universalité jusque dans les temps présents. Dans cet essai, Alain Testart nous entraîne pas à pas dans une réflexion d’une grande nouveauté sur le rôle du sang dans les représentations sociales et la constitution du genre.
 192 pages + 8 p. hors texte, 11 ill., 118 x 185 mm