samedi 4 juin 2016

Finlande : la peste syndicale contre la classe ouvrière

Charge syndicats-patronat contre la classe ouvrière en Finlande : il est important de resituer le contexte européen (France, Belgique, ...) et international des attaques antisociales pour comprendre que la lutte contre la loi Travail doit être uniquement une lutte contre le capitalisme et donc une lutte internationaliste. Toute tentative de circonscrire cette lutte à un combat "contre la loi travail" (les blocages en carton-pâte des syndicalistes brûleurs de pneus) devra être dénoncée comme réactionnaire et complice du capitalisme. Toute autre tentative de faire croire qu'il puisse exister une solution politique (la République citoyenniste des Nuits debouts) devra être dénoncée de la même façon.

Coup d'Etat démocratique antisocial en Europe (2016)
Reuters - Au terme d'une année de négociations jalonnées de grèves, le gouvernement finlandais de centre droit s'est entendu vendredi avec les partenaires sociaux sur une réforme du Code du travail, qui prévoit pour la première fois depuis un siècle un recul des droits des salariés.


Les principaux syndicats et le patronat ont donné leur aval à cette « dévaluation interne » qui a pour but de relancer les exportations et la compétitivité d'une économie stagnante.
Augmentation du temps de travail, gel des salaires pendant un an, hausse des cotisations retraite pour les salariés et baisse de celles des employeurs sont quelques-unes des mesures retenues.
« Aujourd'hui, en Finlande, nous écrivons l'histoire. Peu de pays sont capables de prendre une décision si difficile d'un commun accord » se félicite le premier ministre, Juha Sipilä, sur son blogue.
« Avec ces mesures, nous allons réduire considérablement le déficit de compétitivité avec la Suède et l'Allemagne », ajoute-t-il.
Son gouvernement a promis de compenser les sacrifices des salariés par des baisses d'impôt.
Un accord préliminaire avait été conclu en mars, mais les discussions se sont poursuivies par branche jusqu'à la date limite, qui était fixée ce vendredi.

Ainsi les démocraties européennes montrent la vraie nature du Capital et la fausse séparation entre "démocrates" et "fascistes". En France-même c'est désormais le Parti socialiste qui impulse une politique xénophobe (chasse aux migrants), raciste (discrimination envers les Roms), sécuritaire (répression sanglante et sur-armement des forces anti-émeutes - surveillance du territoire) et bien sûr antisociale. Que ceux qui ignorent les centaines de migrants morts noyés aux frontières, victimes du délire nationaliste des démocraties européennes, appellent encore à voter contre le frontisme pour un front républicain tout autant fascisant, ceux-là ont dans la bouche les cadavres de la xénophobie européenne.