samedi 15 février 2014

Soutien aux salariés en grève de STEF (95)

Selon le syndicat de l'entreprise : "Depuis le 31 janvier 2014, les salariés du Groupe STEF sur le Site de Saint Ouen l’Aumône, spécialisé dans la logistique des produits surgelés pour le compte des magasins Picard, sont en grève sur la question des revendications salariales et des conditions de travail.

Ils bossent par -28° et veulent vivre de leur travail. Alors que le conflit dure depuis maintenant plus de 13 jours, la direction campe sur une posture répressive. Après les huissiers dépêchés sur le piquet de grève, elle entend maintenant laisser pourrir la situation en misant sur la fatigue des salariés grévistes. Comble d’arrogance, le groupe STEF exige comme préalable la tête des leaders syndicaux dont elle exige le retrait des mandats syndicaux avant toute négociation. Elle considère les syndicalistes de la CGT comme des voyous et depuis plusieurs jours, elle a totalement rompu le dialogue.



Le syndicat CGT, soutenu par l’union départementale 95, l’uinon locale de Cergy et la fédération CGT de l’agroalimentaire "considère la posture du groupe inacceptable et entend maintenant amplifier le mouvement vers d’autres sites du Groupe dans les prochains jours.

La CGT interpelle également le donneur d’ordre, la chaîne de magasins Picard qui doivent eux aussi assumer leurs responsabilités. "

Appel départemental à la Solidarité financière pour les salariés grévistes de STEF
 
Rendez-vous départemental de soutien le 19 février
à partir de 7 h 00 sur toute la journée
 
Depuis le 31 janvier dernier les salariés du Groupe STEF sur le site de Saint Ouen l’Aumône ont entrepris une grève pour porter des revendications en matière de salaire et de conditions de travail.
 
Ces salariés travaillent dans des conditions de travail particulièrement pénibles puisque la température de travail se situe à – 28 degrés compte tenu qu’il s’agit de produits surgelés pour les chaînes des magasins PICARD.
 
L’amplitude horaire est démentielle puisque qu’elle atteint les 57 heures à la semaine ! La précarité n’est pas non plus une petite affaire.  Près de 50 % de l’effectif est constitué de travailleurs intérimaires. Le tout avec des salaires qui se situe dans les environs du SMIC !
 
Voilà ce qu’ont choisi de dénoncer les salariés aux côtés de leur syndicat CGT et pour lesquels la Direction d’Entreprise les qualifie aujourd’hui de voyous. La Direction du Groupe a rompu tout dialogue. Elle exige maintenant la tête des leaders syndicaux comme préalable à la négociation. Le Groupe a choisi la carte du pourrissement du conflit et de la répression. Plusieurs salariés grévistes sont convoqués à un entretien de licenciement la semaine prochaine.
 
Pour soutenir financièrement les salariés grévistes, la Commission Exécutive Départementale lance une souscription en direction des syndicats mais aussi de militants du département.
 
Vous pouvez apporter vos dons à l’Union Locale de Cergy qui se chargera de transmettre les sommes collectées aux grévistes.
 
Pour les chèques, merci de les libeller à l’ordre de : UL CGT Cergy