mardi 17 juillet 2012

Essonne (Plessis-Pâté) : menaces capitalistes contre les salariés de Martek Power

Martek Power, fabriquant d'alimentation électronique et électrique donne le "choix" à ses salariés :  s'expatrier à l'étranger ou s'exiler en province en rétrogradant au SMIC (après plus de 15 ans d'ancienneté pour la plupart).
En réaction, tous les employés de Martek Power ont fait une grève d’une heure la semaine dernière au Plessis-Pâté.
Plus généralement c'est le coeur même du capitalisme qui est ici en cause : considérant les salariés comme un "capital variable" juste bon à être soumis aux besoins du profit, l'économie de marché montre alors en quoi elle s'établit contre les hommes, faisant mécaniquement et implacablement passer la nécessité pour l'entreprise d'être concurrentiel sur le marché plutôt que de répondre aux besoins de l'humanité.
D'Aulnay (PSA) au Plessis-Pâté c'est la même question qui se pose à la classe ouvrière : prolonger l'anarchie des marchés capitalistes ou bien renverser cette économie chaotique par l'autogestion généralisée et la planification démocratique.